Ô rage, je suis en effroi…
Ô rage, je suis en effroi…
L’œil jaunâtre, la canne à la main, je me maintiens, et apostrophe mon émoi, du fond de ma crise de foi-e, vindiou vindiou, je suis en effroi !
Bassinée d’une humeur d’humoriste de droite, ma veine de fiel pestifère et empeste mes vécés, ciel je suis biaisée, comment se fait-ce là ? Je me suis pourtant posée à l’aube de mes gesticulations, sur mes deux pieds, scellés par les liens de l’équilibre, certes qui penche à gauche…
ô vieillesse traîtresse, l’étanchéité de mon âme a basculé dans une humeur de gôche et maudit mon humeur de chienne faisandée faisant la trêve d’une tolérance plus souvent en maintenance sur le chemin plus cocufié que divinisé de la politique.
Boudiou je suis toute congestionnée, toute consternée, trouvant point de blasphème à décrier, pour prouver ma raison raisonnée de ma foi de ma loi de mon roi…
Silence chiennes !
Turbulences intempestives de mes turpitudes invecticides !
Ah je suis dans l’effroi, de quel bouffon suis je ce matin chagrin, l’idiote utile, de quelle positionnement, suis-je l’imbécile heureuse ?
Un bruit s’élève, une voie gronde du fond du grouillement caverneux.
Qui appelle ?
Oui holla ?
Qu’ouïs-je ?
Quelle ironie agite mes boyaux ?
Quelle est donc cette intestine rébellion ?
Oui donc ?
Ah que ?
Aqueuse
rien ne sert de maudire, il faut courir à temps,
ce qui rentre, doit sortir la gueuse pesteuse !
Texte écrit en octobre 2013
Page 135 dans mon livre