LA PETITE MUSIQUE
Elle était l’ombre de sa réalité, sa sonorité en écharpe comme pour une aile cassée… tant d’année de sécheresse que son œil s’était vidé de sa pleurosité… Elle avait l’ombre de son amour, émietté jour après jour, l’allégresse combative, en peau de chagrin… La peau rude, rugueuse, craquelée, tachetée, la voix en sourdine, l’oreille éteinte, la vieillesse installée, la tristesse en fond de pension. Où étaient passées toutes ses joies, ses larmes d’antan, dans les oubliettes du temps…
Texte écrit le 16/06/23
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