AVEZ-VOUS DE QUOI ECRIRE
Un cerveau qui pense, panse, se lamente, expie, exprime ses fautes, module, adule ses modèles, avez vous de quoi écrire, le cœur en encrier, à la criée, sans décrier la raison… tout en conviction.
Un cerveau qui pense, panse, se lamente, expie, exprime ses fautes, module, adule ses modèles, avez vous de quoi écrire, le cœur en encrier, à la criée, sans décrier la raison… tout en conviction.
- Alors elle a quel genre ta plume ?
– Hé bien mon cher curieux bienvenu cher moi. J’ai planté mes décors de ci delà, dans du sociétal où quelques fois la politique filtrait un tantinet ou il explosait carrément comme mon roman d’anticipation : LE COMMERCE DES MOTS, ainsi que mon conte politique : Crime de lèse-majesté et vous trouvez ça drôle ? comme mon livre sur le patriarcat : Brame au-dessus d’un nid de cocottes ! Quant à mon journal de bord : Irrévéren…chieuse ! C’est grave docteur ? Il est autobiographique et la politique y est forcément présente puisque j’y narre mes années de militantisme fort prononcé ! De l’amour, de l’amitié dans mes romans avec BOUQUET DE FEMMES mon polar, Le roman de sa vie « une infusion de T ? », La famille Noël… on naît… on est ce qu’on fait, Sur l’horloge du temps l’éternité n’a pas d’heure et sa petite sœur, le livre aux cinq nouvelles: L’Alarme au Cœur où l’amour transpire à fleurs de page ! Dans tous ces décors, place est donnée à la fantasy avec : Adouceline, l’ogresse enchanteresse, L’ÉTERNELLE… N’oublions un recueil de textes : Allô la Bougresse quelles nouvelles ? Avec en première de couverture votre dévouée, photographie tirée de la presse nationale de la FSU… Sans oublier deux contes tendres : Mémé Gâteau et la planète orange, une histoire inventée que j’ai narrée de longues années et AU PAYS DES RIGOLETTÔTS… Si je parle de l’humour Bordczykien, c’est qu’il est bien présent dans mes romans, il est même jouissif a écrit dans Politis monsieur Langlois (courrier des lecteurs)… Il y est assurément dans le roman : Le petit livre rose de madame de Rotchize. Tout ça pour dire, du genre en veux-tu en voilà ! Hier soir j’ai envoyé les PDF de mon roman fantasy : L’Île aux Incantations… Bientôt donc disponible !
– Heureux et instruit curieux ?
– Assommé oui ! On arrose ça ?
de passage sur mes mots, il convient de souhaiter que la fête soit avec vous en ce moment si particulier vers une nouvelle année !
Comme vous comme tous je suis bâtie de chair et de sang, comme vous comme tous, je respire, je souris, je pense et pourtant comme vous comme tous je suis unique…. Nous allons quitter cette année et chacun passera le seuil de la nouvelle à sa façon… De la diversité dans l’unicité… Les fêtes de fin d’année sont souvent magiques, la nostalgie peut y trouver sa place… les souvenirs forcément, quand des parents, des êtres aimés sont absents… Les récits de mes parents coulent dans mes veines, s’ils s’effacent au fil du temps, mon sang est imprégné de mon amour pour eux… leur amour y est présent… La magie c’est l’amour, l’amour multiple qui tambourine dans mon cœur encore ensoleillé par la vie qu’ils m’ont offerte, cette vie transmise… L’amour ce bien commun inscrit au patrimoine de notre universalité… Nous cheminons vers une nouvelle année, commun commune, que votre chemin soit dans la magie de l’amour, c’est d’un commun de souhaiter un heureux passage vers le nouveau demain mais c’est si humain… alors que la fête soit avec vous… Et vive l’amour ! Bonne nouvelle année, commune…
Texte écrit le 30 12 21
Mignon viens donc que je te coupe ta rose !
« Miroir mon laid miroir dis-moi qui est la plus vilaine ?
- Ô ma détestable majesté vous êtes bien dépassée ?
- Vraiment ?
- Par les temps qui marchent des meutes sont à l’œuvre.
- Qu’est-ce donc que ces plus vilaines que moi et leur mode d’exécution ?
- Des dames qui prônent la non-mixité, ce mode si patriarcal, avec un désir profond de castration… verbal, transcendantal… sans compter qu’un jour…
Elle le coupe !
- Ah ah pas mal ! Mais moi, LA REINE, ne dirais plus qu’on lui coupe la tête mais qu’on lui coupe la bite !
- Bravo vous repassez en tête ! Mais attendez-vous à être copiée !
- Je l’espère !
Et là haut dans les hautes sphères de la régression et de l’obscurantisme, le grand manipulateur dit à la reine : « Votre dévotion à mon service est récompensée ! Que le black friday soit pour vous tous les jours ! »
Et le sol se recouvre de diamant !
3 décembre 2019
AH RESPIRER LE CUL DES ÉLITES
Ah la bonne odeur de la dominance
à en boire le petit lait de la messe du dimanche
même dans les habits de l’incroyance
communier dans leur paraître
se glisser à leur table pour quelques miettes
au dîner de tous les premiers mercredis de chaque mois
comme au bon temps des rencontres notables
un coup chez le maire un coup chez le notaire
où les élites parlent de ce qui les démange
ah la bonne pitance
à s’en repeindre les latrines
tendre tendre les yeux vers leur lumière lécher des yeux leur suffisance
s’éblouir de leur ventripotence
ah être du clan des suffisants
pratiquer la belle-pensance
accéder à leur saint Graal
la finance quel régal
la gale c’est les autres
et offrir son cul en signature
se lier au bas du parchemin
ah le beau destin
ah respirer le cul des élus
la merde n’a pas d’odeur chez les vainqueurs
Texte écrit le 21 avril 2013
Astralle, la voisine et l’amie de Confetti, la limace malicieuse, lui rend visite affolée et lui dit : « Gare à tes fesses, ma biche, voilà ce que le maître des astres a communiqué dans sa boule de cristal ce matin sur ton signe zodiacal pour ta semaine à venir : Dans le travail, il y aura bien encore des hostilités et des jalousies dans l’ombre. Vous devrez en tenir compte au lieu de vous réfugier dans une vision des choses peu réaliste. Ne sous-estimez pas vos opposants, prenez les mesures qui vous protégeront ou qui vous mettront hors d’atteinte des attaques perfides. »* !
« Ciel ciel ! Allons, allons ma bonne amie ! Pourquoi veux-tu que moi, limace baveuse ferait plus envie que pitié ? Mais qui voudrait se mettre à ma portée, petite raseuse d’herbe fraîche le nez dans la rosée, et le crottin de mon cher amour et bouc Augustin ! ? »
Monsieur escargot qui a tout entendu dit alors : « Allez les filles je vous invite à manger à la maison et faisons fi des ragots et autres suppositions des leçons de choses astrononlogiques ! Que chacun s’occupe de sa soupe et de les oignons seront bien épluchés ! La mienne de soupe sera, je vous le prédis, bonne à en lécher la soupière ! Ma baveuse chérie, t’as pas fini de baver et c’est pas une prédiction ! »
Il va s’en dire que la soupe a l’oignon c’est vraiment très bon !
* vu lu tout cru sérieux ? sérieux ! (PTDR)
25-08-2015
Depuis quelques temps, j’éternue tout le temps, dans la rue, au cinéma, au travail, bref j’ai un rhume qui ne passe pas.
- Je vais vous envoyer faire quelques tests, je pense plus à une allergie…
Quatre mois plus tard, la malade revint, les yeux rouges, le nez complètement pelé… avec les résultats des tests, rien n’indiquait d’allergie…
La dame sortit de chez son médecin sans traitement puisque rien n’indiquait de maladie… Son mari ne supportant plus ses nuits sans sommeil, décida de prendre les grands moyens et partit avec sa dame à Lourdes…
On a les espoirs qu’on peut, son mari étant de confession catholique…
La pauvre femme après avoir vu la grotte de près et bu le breuvage miraculeux tomba dans le coma…
Le mystère s’épaissit et l’état général de la dame se gâta…
Mystère et boule de cristal, l’époux décida de faire appel à un marabout qui vint chez lui, la dame étant revenue dans sa maison et qui demandait une somme conséquente…
S’ensuivit un guérisseur, un magnétiseur, une masseuse aux bains de boue miraculeuse ( terre ramenée directement de Jérusalem) rien n’y fit, la dame poursuivait sa descente dans une absence plus qu’inquiétante…
- Allô docteur, ma femme est au plus mal, pouvez vous passer?
- Allô je suis son remplaçant, j’arrive…
L’époux contrarié n’eut point le temps de s’opposer au remplaçant de son médecin de famille, et attendit le nouvel arrivant bien décidé à avoir un médicament !
- En plus c’est une femme se dit-il mécontent, un brin misogyne, enfin le montant autorisé par sa religion ancestrale, en voyant ce docteur sortir d’une voiture des plus banales, psss…
Elle lui demanda de lui raconter ce qui était arrivé à sa femme, puis partit examiner la malade et décida de l’hospitaliser sur le champs, le mari accepta si c’était à la clinique sainte Cécile.
Le médecin lui conseilla une maison de repos qu’elle connaissait bien et après quelques échanges francs et toniques, l’époux se rangea à l’avis du médecin.
- Mais elle ne fait que ça se reposer c’est moi qui fait tout…
- Allons monsieur Cédillont, vous en profiterez pour vous reposer…Ce n’est l’histoire que de quelques semaines…
Depuis six mois qu’il faisait tout dans la maison, il trouvait qu’elle se moquait…
Ainsi donc madame Cédillont partit dans un lieu calme sain loin de tous bruits de toute télé dans un cadre magnifique qui la fit sortir instantanément de son coma, où seul le craquement du glacier la faisait rêver…sorte de monastère mais sans le poids lourd de la religion où elle put trouver un chemin vers ce qui la dévorait de l’intérieur…Son corps reprenait vie, il faut dire que le chef cuistot un beau brun aux épaules larges, lui remontait le moral …rien qu’en le regardant…lui et son fondant, c’est certain, il avait du talent !
Madame Cédillont revint chez elle, transformée, comme son intérieur qui ressemblait à une étable sauf que dans le lit, ce n’était point le petit Jésus qui y dormait avec sa voisine…Le mari surpris du retour de sa femme poussa sa bonne amie parterre en lui disant de se taire…
- J’t fais un café ma chérie ?
- Que ce passe-t-il ici? Tu n’as plus de produit d’entretien? Tu fais grève du rangement?
- Non non, si si j’allais m’y mettre.
- Tu dors nu maintenant?
- Alors ta maladie ?
Madame Cédillont ne répondit pas tout de suite et rentra dans la chambre et fut saisie par l’odeur de festivités extra conjugales qui s’y dégageait.
- Je suis venue chercher mes affaires, je te quitte désolée, dit-elle en shootant dans la petite culotte de sa voisine qu’elle connaissait bien pour l’avoir eu sous son nez sur le fil à linge de son jardin qu’on apercevait de sa chambre à coucher.
- C’est grave ? Tu repars à l’hôpital ?
- Oui c’est grave, oui je repars.
- Qu’est-ce que tu as ?
- Je souffre d’agoraphosbite, doublée de religionphobie c’est dire si c’est grave, adieu !
Et elle claqua la porte sans prendre un habit.
Moralité : la bite ne fait pas le moine et la voiture, le médecin !
17 juillet 2013
Retro satanas
Et dire qu’il y a art écrit dedans !
Ah vilaine ah canaille ah pesteuse tempête ! Comment tu oses te dire fidèle ! Et langoureuse ! Tu as envahi mes nuits et tu viens squatter mes jours ! Ah tu es fière de toi !
Un jour je lui ai dit, alors qu’elle se reposait dans l’ombre de ses méfaits :
« Quand tu auras tout envahi où iras-tu planté tes cisailles ? »
Elle a ri et m’a dit : « Mais ma cocotte ton lit j’en ris ! Ton bureau je m’y pose pour invalider tes poignets ! Ce que je vise c’est ton âme vieille racaille ! »
Alors je lui ai ri au nez !
« Tu peux manger mes jours et mes nuits, m’arracher le dos et les épaules, voiler mes yeux d’obscurité, je vois clair ! Tu peux couvrir mon corps de tendinites, je marche toujours au son de la justice et mon âme n’est ni à vendre ni à louer ! Tu incendies mon logis mais dans l’âtre de mes pensées, brûle une liberté qui ne sera jamais à toi ! »
Le 2 février 2019
Au bord du gouffre
La dame va devoir renouveler une ordonnance et décide de rendre bientôt visite à son docteur – n’y tenant plus – et de le tenir au courant de l’avancement de ses douleurs capitalistes lesquelles sont partout dans son monde qui la rongent la plantent la ficellent lui feraient sauter le bouchon de son carafon, et congeler ce corps torturé embué électrifié enlacé de fils barbelés.
Help help ! Coupez ce son aussi qui l’envahit… la dame se dit au bord de l’échauffement caricatural, sept ans de maladie et pas un mois sans une VS normale, sept ans de chauffage indécent, un vrai réchauffement climatique nerveux !
Souffrir n’est pas mourir mais naviguer dans les eaux de la douleur qui peut quelques fois amener à fantasmagorer plus que de raison pour étouffer sous le rire caricatural, la pestueuse odieuse souffrance et quand elle triomphe, un seul repli le lit.
Elle n’a pas encore un pied dans la tombe mais aux dernières nouvelles quand elle aura les deux, elle ne pense pas décoller vers Jésus qui refuse toujours de donner son point de chute ! Ce qui ne l’empêche pas d’espérer dans son futur proche ou lointain de faire de jolies rencontres. Non non elle ne fume pas ! Ben quoi elle a le droit de croire et d’espérer que lors de son voyage dans l’infini et au delà du néant, elle aurait plus la chance de rencontrer Jésus que Dark Vador dont elle refuse incontestablement de reconnaître comme son père !
Ah c’est un Jedi ?
Une Jedi, même une tigresse qui a donné naissance a un léopard !
Elle rit !
Pour l’heure il est temps de demander des patchs de morphine, la navigagateuse craint que sa barque prenne l’eau, elle qui savait jusqu’ici contenir larmes et douleurs.
17 novembre 2014