Mes romans Caroline Bordczyk

9 juillet 2021

NOTRE AMOUR

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 0 h 05 min

Sur nos peaux satinées nous inscrivons nos rêves en mille baisers parfumés.

Sur nos peaux enflammées nous posons délicatement les caresses de nos promesses enchantées.

Sur nos peaux endiablées nous consumons notre feu dans une fougue où les gouttelettes d’amour transpirent notre félicité.

Le 22 juin 2018

8 juillet 2021

A TABLE

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 6 h 43 min

LA CULTURE DE LA MANGEOIRE

 

Sous le règne de la masturbation de la marchandisation de la vraie philosophie du moment, les maîtres de ton temps te font croire que tu penses avec « Je mange bio donc je suis ».

 

Mange mon bel Adam avec ou sans dents le bien le bon, l’hostie bio arrive, plus belle sera la vie, elle chasse encore plus fort le mal du monde, il n’y a qu’un camp, au fond de toi tu le sais bien !

le bien le mal  ris bio

la paix la guerre  tue bio

le sexe l’amour  copule bio

l’amour la haine  pardonne bio

la passion l’addiction  souffre bio

le blanc le noir  pense omo bio

le yen le yang  cogite bio

l’homme la femme  genre bio

le dieu l’homme  prie bio

l’homme le loup  ameute bio

le loup le chien  dresse bio

le chien le chat  fidélise bio

le chat la souris  laborantine bio

la souris le fromage

le fromage est battu tondu cocu vendu

pasteurisé lyophilisé aseptisé américanisé au nom du bon du bien de la population de la fabrication de la consommation de l’addition du fond de la capitalisation…

 

Il n’existe qu’un bien saches-le : celui du manger vrai qui, pour te faire passer le goût de tes péchés, t’absout dans la capitulation de ta liberté de penser !

Un seul mot d’ordre : bon appétit ! et comme tout le monde sait, on ne parle pas en mangeant, quant à celui qui meure de faim, il ne sera pas oublié il va directement au paradis.

Sous la plénitude de tes aliments se cache le corps du Christ !

Le bonheur est dans ta mangeoire, ainsi doit-il !

22 février 2016

7 juillet 2021

Un ours mal léché

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 6 h 45 min

Allô quoi, t’es un mec et t’as pas de mousse à raser ? Nan mais quoi, t’es un mec et t’as pas de poils ?

Laissez moi vous narrer la triste histoire  de notre pauvre Adam en larmes devant son lavabo quand sa douce sa vie son amour sa moitié l’eut largué pour un poil de trop. Cette épique histoire qui pique mon cœur, je vais vous la conter par pure solidarité de poileuse invétérée !

C’est quoi cette mafia, comment, toi, Adam, le descendant du mec qui sut se faire entendre de la bite de Dieu, beau comme l’as de pic, gaulé comme Rocco et tous ses frères, du cheval dans la culotte, qui sut se faire tartiner sa confiture sur ses tranches du pain, cuit, par sa soumise pendant des siècles et des siècles, mains dans la farine, le reste génuflexé dans sa condition… Comment toi, fils et petits fils du Roi phallus as-tu pu te faire kärchériser le derrière et les couilles avec ?

Notre doux Adam, amant aux poils brillants lustrait sa belle barbe du soir au matin, du matin au soir, dans un mouvement si anodin que sa dulcinée piqua sa crise et sous un coup de folie lui demanda de choisir entre elle et elle. 

Elle lui conta sa répugnance pour tous ces poils, qui lui poussaient de partout: dos, torse, aisselles et couilles comprises. Bien qu’elle l’aimait assura-elle, elle ne supportait plus les poils de son obélisque. Ça hérissait sa promptitude à la léchouille, de se retrouver chaque fois avec des poils dans la gorge et elle  finit par avouer qu’elle ne voulait plus mettre le nez dans ses affaires, des plus douteuses, surtout depuis qu’elle crut apercevoir quelques morpions danser lors de sa derrière introspection. Adam pourtant fidèle des plus fidèles ! L’accusation fut pointée, la lutte fut engagée !

Elle en avait parlé à ses copines, qui lui conseillèrent de ne plus accepter que son amoureux resta un primate poilu sous son costume de cadre supérieur…

Tout était dit, l’heure de l’homme aseptisé avait sonné, après les fromages sans goût de derrière, après les couches et l’aspirateur à portée de doigts depuis que ces odieuses 35 heures cherchèrent à couper le poil que les hommes ont dans la main pour tout ce qui touche l’intendance, voilà que sonnait le glas du poil de l’obélisque historique…Comment se battre contre ce crime de lèche-majesté quand dans la balance de votre félicité, votre moitié fait peser la menace d’une grève vénale générale !

Comment se battre contre une armada de pétroleuses, les bobos de la télé et de la presse conventionnée vantant tant le Kent dépoilé, prêtes à vous sauter dessus, non pour vos charmes éternels, mais pour vous couper les poils jusque sous l’pied !

Ô rage, au désespéré Adam qui expliqua avec un humour décoiffant, échappant un tantinet à sa compagne, que chacun devait vivre selon ses désirs, à poil, aux poils, sans honte et sans reproche, qu’il fallait arrêter de couper les poils en quatre, qu’il fallait les laisser vivre…ne fut hélas point entendu.

L’ultimatum était lancé, Adam reçut la balle de plein fouet qui se perdit dans la jungle de sa fourrure…

Il fallu choisir entre poils et fellation, cette tragédie cornélienne l’épuisa, il abdiqua et se laissa choir sous les coups de la tondeuse violeuse.

Trois mois plus tard, Adam presque vierge de tous poils, dont la révolte grondait sans cesse en repoussant à une  folle vitesse, pleurait, il avait tout perdu, tristesse.

Il fut largué pour un jeune sans toison, et sans remord, dont la Porsche roulait si vite que son amoureuse sous l’emprise de quelques taloches, se retrouva sur quelques trottoirs plus loin, à cracher les poils qu’elle avalait à chaque ingurgitation… Ah la bonne pécheresse !

Moralité vaut mieux lécher un ours qu’un imberbe sexiste !

Adam retrouva sa barbe et se promit de rester fidèle à sa naturelle constitution, liberté, égalité, poils au menton, et toujours sans morpion !

Décembre 2013

JE M’ÉCOULE JE M’ÉCOULE DE PARTOUT

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 6 h 31 min

JE M’ÉCOULE JE M’ÉCOULE DE PARTOUT

Je suinte je coule je dégouline j’urine je fleuve ma hargne ma folle folie écriturienne dans la presse à confesse de mes proutes indigestes hétérocastro, hétéro-cassecroute.

Je suis chienne je suis venin, je distille disperse renverse, je suis en transe, je suis née pour vous distraire dans ma langue de vipère, je suis fée sorcier démon diable, celui celle qui réitère et se terre dans chaque inconscient, je suis la mauvaise foi, celle qui braie, celle qui confère, celle qui martèle, argumente. Je vous nourris de mes poncifs mes stéréotypes, mes professions de foi véreuse, je suis l’hypocrisie de la patriarcale sociétale démocratie qui nique dès le berceau vos rêves de république… Je chie je ruse j’abuse je brame par mes lettres interposées que votre liberté m’intéresse plus que votre âme je joue les pères la vertu, je suis le capitalisme pour mon meilleur et pour votre pire !

Texte écrit le 6 avril 2013

L’ENGORGEMENT

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 6 h 23 min

L’ENGORGEMENT

L’ego amidonné, le sensé censeur scie la critique, cette ignominie tombée sous son nez, qu’il ne peut même pas déchirer.

Il enrage crache que cette pustule ridicule ne l’atteint pas.

Mais sa rage lui endeuille l’estomac, il étouffe d’infamie. Trop c’est trop !

C’est alors que sonne la révolte d’un intérieur confit.

L’aigreur s’installe toute raillerie déployée sans sourire, toute en moquerie.

Mais quel malheur, elle l’envahit et l’habite et le cul et la bite et dégorge son vomi.

« Aux chiottes, aux chiottes » hurle le mauvais caractère dans l’enfer de sa colère.

Le 7…il faut tourner sept fois….

Texte écrit le 7 avril 2013

3 juillet 2021

TOURNE TOURNE MANEGE

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 7 h 14 min

Tourne tourne manège

 

Petit ou grand, qu’il soit trôné perché ou en marche sur le trottoir de sa gloire, le bon tribun a son langage affûté, pour passer maître des cieux plus besoin de flatterie. Fine lame acérée, sa flagornerie jouit de se voir si belle en son miroir.

 On ne croit que ce que l’on veut croire.

Le dupé rit ?

Croire croire croire.

Le croyant est heureux, il est choyé, la parole divine guide ses choix. Et puis si tout se passe mal, il enfilera son masque pour jouer la victime, art qui n’a rien à envier à celui du parolier.

10 avril 2018

2 juillet 2021

LA CULTURE DU RUT DES 343 SALAUDS

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 6 h 25 min

Texte écrit le 30 octobre 2013 suite à la parution de la gerbe des 343 salauds défendant, ah les têtes de nœud, la prostitution :

« Nous considérons que chacun a le droit de vendre librement ses charmes – et même d’aimer ça. Et nous refusons que des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs. »

« Touches pas à ma pute » croasse le propriétaire des lieux ! Façon de dire je dispose du corps de l’autre comme je veux ! 

Z’ont tout compris des droits humains ceux-là, coincés dans leur culture du rut !

Patria oh patriarkk, t’as beaux jours devant toi !

Ainsi donc acheter quelqu’un est un plaisir, acheter vendre, client, proxénète, esclavagiste, même combat !

Ah charme moi le phallus ma cocotte et t’auras quelques billets ! Tout est dit !

Je présume que ces pères de famille proposent  les universités du trottoir à leur charmante fille dans leur cursus scolaire pour les préparer à  sucer des bites, on ne sait jamais,… savoir se vendre en toutes circonstances, vive  le libéralisme mon enfant !

LA NUIT EST UN AMANT MAUDIT

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 57 min

Jouant de mon corps, il s’installe en lui et se livre à ses jeux de bourreau, ma souffrance est sa musique préférée, pourtant je ne lui offre aucun sanglot.

Il s’agrippe se faufile s’immisce puis affûte sa faucille entre mes os et ma peau.

La nuit avance à tâtons sur mon corps qui voudrait se reposer de sa journée, c’est si peu demander, c’est si peu espérer, que de dormir sans souffrir.

Mais le combat est là, chaque nuit, à chaque heure, se livre une torture …et défilent les minutes de son mépris sans répit.

La résistance est veine, la douleur explose, mon corps fait appel mais c’est dans la nuit que la maladie fait son nid… cet amant maudit…

Je ne suis plus que ce corps meurtri et mon âme en silence crie où trouver asile ?

Texte écrit le 28 mars 2013

JE SUIS EN EFFROI

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 53 min

Ô rage, je suis en effroi…

 L’œil jaunâtre, la canne à la main, je me maintiens, et apostrophe mon émoi, du fond de ma crise de foi-e, vindiou vindiou, je suis en effroi !

Bassinée d’une humeur d’humoriste de droite, ma veine de fiel pestifère et empeste mes vécés, ciel je suis biaisée, comment se fait-ce là ? Je me suis pourtant posée à l’aube de mes gesticulations, sur mes deux pieds, scellés par les liens de l’équilibre, certes qui penche à gauche…

ô vieillesse traîtresse, l’étanchéité de mon âme a basculé dans une humeur de gôche et maudit mon humeur de chienne faisandée faisant la trêve d’une tolérance plus souvent en maintenance sur le chemin plus cocufié que divinisé de la politique.

Boudiou je suis toute congestionnée, toute consternée, trouvant point de blasphème à décrier, pour prouver ma raison raisonnée de ma foi de ma loi de mon roi…

Silence chiennes !

Turbulences intempestives de mes turpitudes invecticides !

Ah je suis dans l’effroi, de quel bouffon suis je ce matin chagrin, l’idiote utile, de quelle positionnement, suis-je l’imbécile heureuse ?

 Un bruit s’élève, une voie gronde du fond du grouillement caverneux.

Qui appelle ?

Oui holla ?

Qu’ouïs-je ?

Quelle ironie agite mes boyaux ?

Quelle est donc cette intestine rébellion ?

Oui donc ?

Ah que ?

Aqueuse

rien ne sert de maudire, il faut courir à temps,

ce qui rentre, doit sortir la gueuse pesteuse !

Texte poussé le 21 octobre 2013

CANAL HISTORIQUE

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 46 min

je je je, bla bla bla

caca ca toi toi toi

bla bla bla la vie 

bla bla bla ta vie

caca prout, moi moi moi

je vide le vide de ma vie

j’m'extasie sur la moquette bourgeoise jaunie

je chiale caca je mange caca

je défèque caca je chie la vie

mon essence, âme obsolète-tout s’en va-carbure au pétrole au nucléaire de leur égérie capitaliste

tout s’en va, tout s’en va, va-t-en crotte immonde

caca prout prout caca 

pardon chers frères de caca 

nous sommes tous frères de caca, merde, merde,

ma merde est politique, 

je te chie à la raie, misère, misère,

caca prout prout caca 

prout caca pardon,

je suis de la merde ambulante 

je fais ma dernière vidange dans mon petit panier à sciure 

faut être de la merde écologique 

nouvelle idéologie du « j’ai tout compris »

laissez passer l’ambulance

mon trou de balle a trop mal

je suis en partance…

bla bla bla bla bla bla 

mon pc ma télé explosés d’une overdose de merde…

Blogosphère, blogaustère, où es-tu?

Amis, ennemis, jolis, endormis sous une couche de vomi télévisuel?

Partie tirer la chasse d’eau de ton ennui, chacun, chacune centrés sur son trou de balle…

Prout !

 

Commentaires caustiques :

Vieux de la vieille : fais pas chier avec ta merde merde !

Multicolore: pourquoi toujours voir la vie en noir raciste !

Idiotutile: ta gueule t’es pire que le nabot !

Patron philosophe: chie bleu marine ça ira mieux !

Chialeuse: c’est magnifique, je pleure !

Ramhâge: comme c’est beau mais je n’ai pas tout compris,je ne fais pas de politique…

La faucille: révolutionnaire de pacotille !

nombriliste: je t’aime !

Texte évacué le 18 janvier 2013

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