Mes romans Caroline Bordczyk

1 juillet 2021

LES COULEURS DE MES SAISONS

Classé dans : Ecrits divers et diffus,Mes dessins, créations... — eructeuse @ 11 h 34 min

Mon cœur est un arbre aux couleurs de mes saisons : le vert de mon enfance en partance dans les plis de l’oubli, avec sa naissance au printemps, s’est marié au jaune d’une trentaine triomphante… Ils ont glissé dans le pourpre de mon automne qui palpite, crépite, s’agite, colère encore aussi et ils se clôtureront dans le blanc de mon hiver… Mon cœur est un arbre aux couleurs de mes saisons qui dit merci aux faiseuses de vie…

Texte écrit le  22 octobre 2019

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Sur mon autre blog littéraire Victorynemoqkeuzaliaslabordczyk.fr, il y a dix pages avec mes dessins !

La trentenaire

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La petite Nini

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La gouaille baveuse

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 7 h 58 min

Crapouilleuse, crapoteuse, bavouilleuse, croasseuse, gazeuse de pets humoristiques nerveux, que vas-tu chanter, danser, en ces temps chauds ?

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Je branlerai mes mots dans l’encre de mon arc en ciel pour chatouiller les humeurs en berne !

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Prétentieuse !

Poignet endolori

Classé dans : Ecrits divers et diffus,Mes dessins, créations... — eructeuse @ 7 h 42 min

Non non ce n’est point parce qu’il s’est pointé de nombreuses fois en l’air !

Je fus une femme d’action ( d’ailleurs je portais le parfum de la femme d’action ! ça m’a fait sourire quand j’ai vu comment s’appelait le parfum que j’avais acheté ! on m’a offert aussi Diva un vrai gant ! et c’est suite à mes maladies auto-immunes que je me suis retrouvée à dessiner… C’est un fait avéré que mon amateurisme est seconder par quelques douleurs qui font vaciller mon crayon !

Veuillez m’en excuser s’il vous plaît !

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11 juin 2021

A table

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 55 min

VTB NOUVELLES

Table

 

De la même auteure 4

Bonjour 7

L’auteure  8

Âne La Bougresse 10

«A l’eau pourquoi tu tousses» 16

Lettre à un imbécile heureux 20

Pétaradante au réveil 26

 

Mes nouvelles

 

Année 2010 :

Délocalisation : le meurtre social. 28

Fiction absentéiste 34

Ma Chouxtaucrassie. 37

Qui vole un œuf, vole un bœuf ? .40

Solitaire, il se terre 42

Le manteau de nos solitudes nous broie l’âme et le dos 45

La gamelle gelée 46

L’ivresse des mots 48

 

Année 2011

Il souffle le vent 52

Le savant et l’enfant 55

 

Année 2012

L’œil voit plus loin que le regard 56

Si con ah bon ? 57

L’avenir en arrière 58

L’amour se conjugue à tous les temps de la vie 59

L’âge de la sagesse 60

 

Année 2013

Elle, la bougresse 62

Janvier

Canal historique 63

Passeport santé 65

L’accord sensuel des corps emmêlés 68

Février

Au nom du ciel et de la terre .69

Indifférence 72

Multiplication des pains 75

Fait d’hiver 77

Mars

La nuit est un amant maudit 81

Nuit de folie 82

Avril

La plume est à la poésie ce que le sexe est à l’amour 83

Miroir mon beau miroir 85

Je m’écoule de partout 88

L’engorgement 89

Outrance et ruminance 90

Ah respirer le cul des élites 92

Mai

Le passeur d’étincelles 94

Il glissa sa plume 97

Le laïcard 98

Juin

L’envie 100

La famille tranquille 101

La femme au caddy 102

Le locataire du sixième 103

Plus fort que la matraque 105

Juillet

La liberté ne s’habille pas de haine 106

Allo docteur 108

Le lion blond 112

Le ciel de la terre 114

Août

Sens unique 116

Septembre

Le petit pois 117

Bouffonnerie tu ris hi hi 120

Le dé à coudre 121

Fille 125

Octobre

Les voies de la passion 130

Y a bon 132

Ô rage, je suis en effroi 135

Novembre

La nature du cœur 137

Anticonne 140

Les perles du libertinage 144

L’apolitisme 146

Diversité 148

L’idiote du village 151

Décembre

La crise du soi 153

Noël pointe son nez 155

Pour qui sonne le glas 157

Que pèse la liberté 159

Un jour 161

Riez pô, Noël approche 164

Le chemin de croix 166

Un ours mal léché 170

Allô coco quelles nouvelles 173

Douce France cher pays de mon enfance 175

Année 2014

Janvier 177

Dernier acte 178

La famille Acran 179

Au revoir 182

 

 

 

L’apolitique

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 17 min

L’apolitisme est un métier 

 L’apolitique  aime son métier

il rabote les idées

il radote des heures

il assaisonne sa polémique

il touille ses pistes et ses pics

pour ses salades apolitiques.

Du haut de sa foi, il donne ses leçons de loi, sans parti pris, défendant bête et ongles la divine neutralité d’une conscience bien portante, forte de sa majorité silencieuse!

l’apolitisme c’est son choix appris très tôt sur le dos de son antipathique indifférence.

L’apolitisme est à la citoyenneté ce que la virginité est à l’honneur…

Une erreur de valeur.

Texte écrit le 16 novembre 2013

LE CIEL DE LA TERRE

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 09 min

Le ciel de la Terre

Ce matin comme tous les matins que Dieu fait, il enfila son manteau de laine, posa son cabas sur la table, compta ses sous de pauvre hère et sans mot dire – il en avait même fini avec ses grognements – fila piocher quelques pièces dans un pot de porcelaine… Il sortit ses mitaines de son manteau de laine et partit faire ses courses comme quand on part livrer un combat contre un ennemi qu’on ne connait pas qui ne vous donne pas son nom, ne vous salue pas, mais qui a pour mission de vous tuer à petit feu et qu’on surnomme à la télévision, quelle vision : austérité !

Va te battre contre un tel ennemi qui se cache sous les prix ? Te voilà pris aux pièges de l’économie, toi qui toute ta vie a jonglé avec le « Je ne vis pas au dessus de mes moyens » quand le bout de ta vie te fatigue, quand ta carcasse te rit à la face, quand la famille te dit « c’est la vie ».

Ah la famille qui rêve de tes sous qu’elle croit sous ton matelas en te laissant tous les ans, seul le soir de la nouvelle année, mais envoie les jours suivant, la descendance pour toucher quelques billets qu’elle estime mériter de droit…

Ce matin comme tous les matins que Dieu fait, il posa son cabas sur la table et sortit ses quelques achats en geste lents d’un homme patient.

Ce matin comme tous les matins que Dieu fait, il appela sa belle, qui couina son appétit contre ses jambes titubantes, sourit à ses caresses. « Sabinette, viens manger ma filoutte » Il mit le mou dans son assiette et s’assit pour la contempler.

« Hein c’est bon ma belle, ce cher Kamel me le garde chaque matin pour toi ma douce, en voilà un qui t’aime aussi ! »…

Il finit de ranger ses maigres provisions et sortit un tract froissé pour le mettre à la poubelle. « C’est pas parce que je suis vieux que je suis con, je ne comprends peut-être pas tout à l’économie mais ce que je sais, c’est que la fraternité ne pousse pas dans un champ de haine…et si à chaque jour s’empile ma peine, je suis pas plus idiot qu’hier ! »

Ce matin comme tous les matins que Dieu fait, il mit ses mitaines dans son manteau de laine qu’il rangea sur le porte manteau du salon, prit ses lunettes dans le boitier posé sur le buffet et suivi de sa chatte, alla lire son journal sur la petite table installée devant la fenêtre, ouverte sur le seul monde qui lui appartient, le ciel de la terre !

 

Texte écrit en juillet 2013

LE PETIT POIS

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 05 min

Texte écrit en septembre 2013

Dans le monde merveilleux d’Utopie, le grand hôpital de la vie, rue de la confrérie, la mort ne dîne ni ne dort dans ses boyaux, car ici, dame maladie y est bannie.

Telle pourrait être aussi l’autre devise du village commercial à son entrée qui vente les dernières découvertes laborantines sur son écran géant : « Cher client, à chaque contrariété, la pilule est adaptée, souriez, l’avenir est à porté de chaque bourse… Ici aussi, la discrimination sociale est vaincue, point de souci »

« A coups d’écus, ajoute Sophie, arpentant depuis belle lurette, les couloirs de la Fratrie, belle appellation, sourit-elle, en ajoutant, nous sommes tous égaux dans la courtoisie… ».

Sophie c’était la folle, celle qui vivait avec sa fiole, celle qui passait riait, par ci par là, celle qui n’avait rien, juste de la souffrance… « Bah quelques caillots de sang, quelques douleurs dans le calbot, quelques repères sans père ni mère, quelques pertes de vocabulaire, le langage ce n’est pas une affaire, ne fait pas de moi une malade, ô pardon, une cliente à part entière, juste imaginaire » se moqua-t-elle… Puis elle tomba de son vélo, non imaginaire celui-là, se cassa le pied et le menton, le nez et les rayons de son illumination quand il lui annoncèrent une sale affaire qui lui débordait les sinus pour lui envahir cervelle et fierté rebelle qu’ils voulurent lui arracher d’elle. Mais elle se cabra, revendiqua sa présence et fixa la sienne de déchéance, face aux six mois de la leur, et partit porter plainte contre celle qu’on lui fit, de refuser sa lobotomisation…en haut lieux, ne pensant pas un seul instant qu’on entende mieux en hauteur, les douleurs des petits d’un monde toujours bas…Le greffier nota : plainte contre la connerie… en osant les épaules…

Depuis sept ans, Sophie cultivait, patiente, auprès de sa maladie qu’elle savait présente, un petit pois qu’elle bichonnait jour après jour, on ne vit bien qu’accompagnée… Puis vint le jour de sa convocation, son ô raison funèbre…

Elle mit sous sa cape de velours bleu, une longue robe couleur de ses yeux ciel puis ses souliers vermeils, sortie sa brouette repeinte en vert bouteille et descendit le chemin vers le palais de sa juste cause… Elle refusa de quitter sa brouette et se présenta ainsi, partiale, au juge qui n’entendait mot de la plainte de cette malade…avec son gros petit pois qui symbolisait dit-elle, la taille symbolique de sa tumeur, mais aussi la taille de la connerie humaine dans le cerveau de quelques mandarins, de vrais sceptiques mais pas question fric.

Pauvre pauvre petite bonne femme qui voulait juste montrer le poids de la connerie d’un système qui voit dans la chaire, une clientèle…

« Mon petit pois à la grosseur de ma folie et de votre connerie et si je suis une cliente, le mandarin est un commerçant,et ce n’est pas ainsi que je l’entends, ma maladie m’appartient, je repars avec, vous l’avez niée si longtemps, me désignant la folle, alors que je vous la disais si présente, et vous voudriez aujourd’hui que je vous la livre sans mot dire ? Je vous laisse à vos charcuteries, j’ai une vie à finir et certainement pas aux creux de vos bistouris, j’ai encore des rires à vivre… »

Elle fut condamna pour injure et parjure mais put finir ses quelques mois de vie comme elle avait choisi. Elle était heureuse d’avoir fait ce qu’elle estimait impérial à savoir, aller au bout de ce qu’elle pensait, dire ce que son cœur encore libre de tumeur, mais plein de cette bonne humeur qui ne la rendait si différente, que son petit pois avait le poids de ses convictions… et qu’elle partirait avec raison.

27 mai 2021

VOYAGE VOYAGE

Classé dans : Ecrits divers et diffus,Information — eructeuse @ 8 h 02 min

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Ce n’est pas le tout d’inviter il faut aussi se faire joignable ! Donc vous pouvez commander mes livres à caroline.bordczyk@outloouk.fr, en attendant que je mette le bouton PayPal dans mes articles ! Oui, oui cela va venir !

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Sur mon bateau oh oh oh ! Il n’est point encore interdit de rêver !

Olé et au large !

10 mai 2021

MAI 2010

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 5 h 35 min

En mai fais ce qu’il te plaît !

 

Assurément !

 

Fiction absentéiste

 

L’ère de rien

 

Insidieusement, le pouvoir tissa sa toile. Chaque strate des institutions était emprisonnée dans ses lois sécuritaires, il n’opérait pas sournoisement, les élites et la presse amie n’étaient pas sans savoir le meurtre de la démocratie mais pour dormir tranquille, la bourgeoisie possédante et ses commis politiques avaient besoin de lui. Alors le pouvoir alla au bout de sa doctrine.

Les soldats de sa police privée rentraient dans des fichiers assermentés à leur disposition – à savoir tous les fichiers des ex services publics- et envoyaient sur le terrain ses plus zélés défenseurs de la patrie, chasser le parent laxiste et l’enfant absentéiste, porteurs disait-on des gènes de la délinquance…plus tôt on traitait la chose plus tôt on enrayait la faute.

Vers cinq heures du matin, Jeannette finissait lentement son café, puis elle filerait faire le ménage dans les bureaux de la plus grosse banque de la ville voisine, c’est tout ce qu’elle avait trouvé, enfin trouvé, façon de parler, il fallait bien prendre ce qu’on leur donnait après six mois de chômage; alors ses beaux diplômes de comptable, elle les rangea dans le tiroir de la table de la cuisine, et puis il fallut déménager et vendre le mobilier…

Oh elle ne pleurait pas pour elle, mais pour son Johnny fâché avec l’école depuis son plus jeune âge, il voulait être mécanicien mais on lui avait dit qu’il n’y avait plus de place, que c’était une voie bouchée, et bien que que l’école ne fut plus obligatoire jusqu’à quatorze ans, il la séchait pour trouver un patron.

Elle se moucha fortement et sursauta au bruit de l’explosion de sa porte d’entrée et sans avoir le temps de se lever, elle se trouva menottée.

« Ton rejeton ne va plus à l’école depuis trois mois, hurla le plus gradé de ces cagoulés et bien que tu ne touches pas de fric pour ton unique lardon, tu ne fais pas ton métier de parents, on t’embarque, tu passes en comparution immédiate, Racaille ! ».

C’est ainsi que Johnny devint orphelin car sa mère diabétique n’eut pas le loisir d’expliciter son cas et de prendre une seule de ses affaires avec sa trousse médicale ! On la retrouva recroquevillée après ces vingt-quatre heures de garde à vue…

On retrouva Johnny pendu dans sa cellule où il endurait une peine de prison pour avoir manifesté bruyamment dans la cage d’escalier d’un immeuble rénové…

Après le nettoyage ethnique, le nettoyage social se portait bien dans ce doux pays dont la sécurité sécuritaire faisait fureur !

Dans mon livre :

VTB NOUVELLES

 

9 mai 2021

SONDER

Classé dans : Ecrits divers et diffus — eructeuse @ 6 h 48 min

ventiler ses délits

ouvrir grande sa bouche des goûts

vider sa benne à  l’oreille  des médiachiasses complices

juntes dans le purin

fruit de leur passion

la collaboration

se complaire dans les bas-fonds

puis descendre plus profond

atteindre  la couche du con

draguer sous la masse des perditions

remuer putréfaction

manipuler sédition

touiller les addictions

puis récolter le sondage des nausées

venter venter faux septiques et vrais galeux politiques

l’odeur de vos allégations allocutions  négations collées en des mains faussement patriotiques

 vanter vanter votre pollution marinageuse loin loin loin de mon nez outragé…

Écrit le 20 mai 2014

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